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Institut des Sciences Moléculaires d'Orsay


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mardi 16 avril


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jeudi 11 avril


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AGAT

Les expériences sont conduites auprès de l’accélérateur Tandem d’Orsay, à l’IPNO, en utilisant le dispositif AGAT. Des collisions entre des ions moléculaires projectiles (Cn+, CnHm+, CnN+) délivrés par l’accélérateur Tandem et des atomes de gaz rare sont induites dans un jet de gaz d’épaisseur connue, ce qui permet d’en déduire des sections efficaces absolues. L’épaisseur peut être variée en changeant le débit de gaz à travers le capillaire du jet. Les fragments produits dans la collision sont défléchis, selon leur rapport charge sur masse, par un champ électrique intense ( 10 kV/cm) produit entre deux plaques parallèles situées 325 mm après le jet. Après la déflexion électrostatique, les fragments sont détectés sur des détecteurs silicium solides ayant une efficacité de 100% et opérant en coïncidence (cf figure ci-dessous). Dans le cas de projectiles homonucléaires, l’analyse du courant transitoire délivré par chaque détecteur (analyse de forme) permet d’identifier la masse et la charge de tous les fragments l’ayant impacté. Pour les projectiles hétéronucléaires, la reconnaissance de forme ne fonctionne pas. Nous avons utilisé, pour résoudre la fragmentation des molécules neutres, un détecteur silicium pixélisé (caméra CCD) mis au point dans l’équipe.

Cette expérience permet donc, au sein du même montage, d’étudier tous les processus tels que la capture simple et double d’électrons, l’excitation électronique, les ionisations simples et multiples, du point de vue de leurs sections efficaces et en ce qui concerne la fragmentation associée.

Vue de l’intérieur de la chambre de détection montrant les détecteurs positionnés pour intercepter tous les fragments.

Vue des différents détecteurs de fragments du montage AGAT installé auprès de l'accélérateur TANDEM