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Mis à jour le 11/04/2024
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Procès-verbal
de la session de printemps 2010
N.B. : Les propos prêtés aux
représentants des tutelles sont ici retranscrits à partir des notes
prises par le secrétaire scientifique, n'ont pas été relus par les
intervenants et ne sauraient donc en aucun cas être considérés comme
l'expression officielle des directions scientifiques de département.
Jacques Robert, président de la
section, ouvre la session par une présentation de lordre du jour
qui est adopté. Il présente ensuite les différents points
dactualité qui semblent mériter discussion.
La procédure de mise en place
de la PES et les débats quelle entraine prennent du temps à tout le
monde et continueront den prendre. Sil ny a plus de lien entre
médaille de bronze et PES, il reste un ensemble de problèmes : par
exemple le fait que les primés des années précédentes gardent leur
prime les trois années suivantes. Un des points à soulever est
peut-être la publication des listes de primés. Autre chose : les
universitaires médaillés nont pas eu la PES. Les bénéficiaires de
lERC ont eu une prime mais ne sont pas listés, cette prime nétant
pas la PES. La section va telle attribuer une médaille de bronze ?
Propose-t-on des noms pour les médailles dargent ? Une discussion
de la section sera nécessaire après lintervention de Bertrand
Girard.
Ces débats empêchent de se
consacrer à des sujets importants. Parallèlement, les moyens
diminuent pour gérer au quotidien les choses primordiales pour la
recherche. On peut ainsi envisager une motion sur le calendrier du
Comité national qui doit réserver un temps minimum pour les
concours. P. Gilliot fait un point sur lintroduction dune
présélection sur dossier. La discussion qui sengage montre un
partage des avis entre lintérêt de diminuer le nombre dauditions
et le coût en temps du processus. Si la présélection est introduite
sur les concours DR2, elle permettra leur audition. Il nest pas
possible de poser des critères fixes de présélection pour éliminer
les candidats CR (du type nombre de mois depuis la thèse).
Dautres questions à poser à B.
Girard sont évoquées : combien y aura-t-il de postes ? Quelles sont
les perspectives budgétaires ? En ce qui concerne le
non-remplacement dun fonctionnaire sur deux : quen est-il du CNRS
? Quel est lavenir des chaires CNRS ?
Pierre Gilliot donne des informations complémentaires sur trois
autres sujets. La CPCN a obtenu de Mme dArgouges, directrice des
ressources humaines du CNRS, une évolution du processus de « suivi
post-évaluation » qui ne sera plus enclenché automatiquement et pour
lequel les sections désigneront un membre référent pour suivre
chaque dossier. Lavis dit « de pertinence » a vu son contenu
précisé par le décret modifiant le fonctionnement du CNRS : on est
donc sorti du flou qui entourait les avis rendus par les sections
sur les unités. Enfin, la DPA a été dissoute par la nouvelle
direction, les partenariats étant maintenant gérés par les
instituts. Elle emmène dans sa solution le très controversé
processus de « caractérisation » des unités.
Audition de M. Chimier
Un candidat se présente en
section 04 au concours « handicap ». Il y avait en tout 24 candidats
sur le CNRS, 14 ont été retenus pour le concours. Il y a 5 postes à
pourvoir.
À lissue de son audition, M. Chimier est classé admissible par le
jury.
Intervention des DS et DAS
de l'INP
Lintervention du directeur
scientifique de linstitut de physique commence par une explication
sur le fait que cette séance soit commune avec la section 02.
Bertrand Girard reprend une présentation faite récemment en réunion
des directeurs dunités. Il y décrit lorganisation du CNRS, avec 10
instituts, une DPA dissoute, un comité de direction restreint aux
président, DGDS et DGDR, DS des instituts et directeurs des TGIR.
Concernant lévolution de lINP, lorganigramme montre un
dédoublement du nombre de DAS : Leboeuf : section 2, Roubin :
section 4, Faini : section 6, Simon : TGIR.
Une liste des regroupements de labos en cours ou terminés est
donnée:
2007 : ICB, INéel,
2008 : IPRennes, CINaM et IM2NP (Marseille)
2009 : Inst. Sc. Mat. (Mulhouse), Inst. Jean Lamour (Nancy)
2010 : P Poitier
2011 : Coulomb Montpellier
En cours C2N (LPN+IEF+Saclay), Lyon (LASIM, LPMCN, LPCML)
La motivation de ces fusions
est dassurer la visibilité de la physique. Laffaiblissement du
contact entre les personnels et leur DU ne tracasse pas tout le
monde, lexemple étant lINéel où cest dans les services techniques
que lunification sest faite le mieux. A une question de J. Robert
sur les problèmes de mise en valeur des collaborations externes si
tout le monde est regroupé, B. Girard répond que les règles doivent
être adaptées et quil nen existe pas de telles à lANR. Pour les
unités de la section 2, il dit faire attention à ne pas faire
disparaitre les labos dans de grandes entités surtout en province
(la 02 étant majoritairement parisienne).
Concernant les moyens humains,
le ratio ITA/chercheurs est de 0,8 à lINP. il sera réévalué après
calcul de la part théorie/expérience dans chaque labo. Les postes
perdus par départ en retraite au CNRS sont remis dans un pot commun.
Au sujet des concours chercheurs : le bilan global sera fait après
les jurys, avec une attention portée au respect des équilibres
(géographiques, thématiques, genre,
). En moyenne pour INP il y a
18% de femmes, les sections 2 et 4 rabaissant ce ratio. Pour les
critères géographiques : la 2 ne tient pas compte des souhaits
daffectation, cest fait entre les DU après le recrutement. Pas de
recrutement non plus dans un même labo moins de 4 ans après la
thèse. J. Robert trouve la méthode de la section 2 bonne car elle se
focalise sur lexcellence du candidat. Elle découple les équilibres
géographiques des équilibres thématiques. B. Girard nest pas sûr
que la communauté soit daccord. Robert pense que ça laisserait lINP
faire sa politique sans quelle soit imposée par la section. Cest
identique au problème que pose lANR en forçant une politique
scientifique dans les labos. B. Girard remarque que lobligation
dindiquer deux affectations ne fonctionne pas. C. Salomon souligne
quune équipe apporte ses moyens pour les projets dun
expérimentateur nouvellement recruté. Les candidats ne sont pas
forcément interchangeables. En ce qui concerne les promotions DR2,
B. Girard remarque que les équilibres géographiques de la 02 et de
la 06 sont étranges avec un seul centre attracteur en 02 et 2
seulement en 06. Il faut inciter les candidats DR à demander une
affectation en province. Un travail est à initier avec la DRH :
suivre les trajectoires des chercheurs pour comprendre les
conséquences sur les recrutements de certaines pratiques comme dans
les disciplines où les départs vers professorats importants imposent
des recrutements plus importants. Parmi les candidats externes aux
concours DR2 : personne na été classé. Il faut être attentif car
cest une promotion plus un entrant que cela coûte. Lidée pourrait
être de garder un poste sous le coude en le laissant sur les
concours banalisés en sengageant à mettre soit sur DR externe soit
sur entrant CR. Dans le fonctionnement actuel, quelquun classé en
externe au concours DR implique un poste de moins en CR (non pourvu
ou désistement). A. Matzkin demande ce quil en est du nombre de
postes dentrants pour les années à venir. B. Girard na pas
dinformations. Le non-remplacement dun fonctionnaire sur 6 avait
été annulé dans les facs en 2010 mais, pour 2011, on ne sait rien.
Le sujet des chaires est ensuite abordé. En 2009 : 6 ont eu un avis
favorable, il y a eu 1 abandon et 1 désistement (2 concours au LCFIO
et à lIPCMS ont été repris avec un changement de profil). En 2010 :
6 propositions sont retenues. J. Robert demande quel est lavenir de
ce système très lourd. La discussion qui sengage montre un
consensus sur ce point.
Ch. Salomon demande si le rythme des promotions DR2-DR1 continuera à
augmenter. B. Girard estime que oui sur deux ou trois ans encore.
Cest le résultat de la prise au vol dun discours de la ministre
par Arnold Migus pour la convaincre dagir sur ce sujet.
Le thème de la valorisation de la recherche est brièvement abordée,
avec une donnée positive : 3 mois œ de 2010 ont fait presquaussi
bien en prise de brevets que 2009.
Le sujet de la PES arrive
ensuite en discussion. B. Girard souligne que le couplage entre PES
et médailles a posé le principal problème à lautomne. Il y a eu 75
bénéficiaires à lINP en 2009, 435 au CNRS. En 2010, il y aura
ouverture des candidatures sur dossier du 1/06 au 5/07, sélection
par les instituts du 16/09 au 27/10. Il y aura donc un comité
sélection au niveau des instituts. On attend le choix des sections :
tout est possible si elles ont envie de proposer des noms de
récipiendaires. Il y aura une enveloppe en 2009 et 2010 de 6M soit
24M en tout au bout dun cycle de 4 ans. 30 personnes seront
primées par section en régime de croisière. Les deux sections notent
lannonce que le CNRS pourrait compléter cette enveloppe pour
arriver à 70 à 80% de primés sur tout le CNRS. Les primes ERC et PES
ne sont pas cumulables. (Certains sen sont étonnés car la prime ERC
est prise sur leur financement.) B. Girard demande que les sections
dans les jours qui viennent fassent des propositions. A la question
sur la corrélation entre lévaluation par une section et le
traitement du dossier de la prime, le groupe de travail sur la PES a
répondu en déconnectant les deux sujets. Une discussion clôt le
sujet autour du lien entre évaluation et prime et de limplication
des sections.
La question de la représentation des sections secondaires aux
comités AERES est de nouveau évoquée, comme lors des précédentes
sessions. Il ny a pas de possibilité de les faire siéger mais on
peut envisager des invitations comme observateurs des sections
secondaires.
Au sujet des médailles de bronze et dargent, B. Girard souligne
quil attend des propositions.
Les questions tournant autour du grand emprunt sont finalement
évoquées. Interpell ?é sur le rôle du CNRS dans le grand emprunt, B.
Girard répond que cest affaire des universités, daprès le
ministère, et que donc le CNRS ne veut pas être en avant. Lobjectif
du CNRS est de coordonner (par exemple de ne pas lancer 20 lasers
ultracourts et ultraintenses à 20 petawatts : il faudra des moyens
humains pour ça ; un autre exemple : un réseau des microscopies
électroniques pour assurer la cohérence des outils). On ne sait pas
encore la taille limite acceptable pour projets. On ne sait non plus
la nécessité de voir des laboratoires distants se rapprocher. On se
dirige vers une liste dont les labos sortiraient par le haut en cas
de sélection dans des campus dexcellence.
Le sujet de la PES arrive
ensuite en discussion. B. Girard souligne que le couplage entre PES
et médailles a posé le principal problème à lautomne. Il y a eu 75
bénéficiaires à lINP en 2009, 435 au CNRS. En 2010, il y aura
ouverture des candidatures sur dossier du 1/06 au 5/07, sélection
par les instituts du 16/09 au 27/10. Il y aura donc un comité
sélection au niveau des instituts. On attend le choix des sections :
tout est possible si elles ont envie de proposer des noms de
récipiendaires. Il y aura une enveloppe en 2009 et 2010 de 6M soit
24M en tout au bout dun cycle de 4 ans. 30 personnes seront
primées par section en régime de croisière. Les deux sections notent
lannonce que le CNRS pourrait compléter cette enveloppe pour
arriver à 70 à 80% de primés sur tout le CNRS. Les primes ERC et PES
ne sont pas cumulables. (Certains sen sont étonnés car la prime ERC
est prise sur leur financement.) B. Girard demande que les sections
dans les jours qui viennent fassent des propositions. A la question
sur la corrélation entre lévaluation par une section et le
traitement du dossier de la prime, le groupe de travail sur la PES a
répondu en déconnectant les deux sujets. Une discussion clôt le
sujet autour du lien entre évaluation et prime et de limplication
des sections.
La question de la représentation des sections secondaires aux
comités AERES est de nouveau évoquée, comme lors des précédentes
sessions. Il ny a pas de possibilité de les faire siéger mais on
peut envisager des invitations comme observateurs des sections
secondaires.
Au sujet des médailles de bronze et dargent, B. Girard souligne
quil attend des propositions.
Les questions tournant autour du grand emprunt sont finalement
évoquées. Interpell ?é sur le rôle du CNRS dans le grand emprunt, B.
Girard répond que cest affaire des universités, daprès le
ministère, et que donc le CNRS ne veut pas être en avant. Lobjectif
du CNRS est de coordonner (par exemple de ne pas lancer 20 lasers
ultracourts et ultraintenses à 20 petawatts : il faudra des moyens
humains pour ça ; un autre exemple : un réseau des microscopies
électroniques pour assurer la cohérence des outils). On ne sait pas
encore la taille limite acceptable pour projets. On ne sait non plus
la nécessité de voir des laboratoires distants se rapprocher. On se
dirige vers une liste dont les labos sortiraient par le haut en cas
de sélection dans des campus dexcellence.
Discussion suivant la rencontre
avec les représentants de l'INP
On note un mieux sur
le sujet des primes. Une motion sera rédigée sur le sujet (cf.
infra). La section décide en conséquence de proposer des noms pour
les médailles de bronze et dargent.
Examen de
laboratoires et d'activité de recherche de chercheurs
Le gros du travail de
la section, comme pour chaque session de printemps, consiste en
lexamen des dossiers de renouvellement des laboratoires de la vague
A qui relèvent de la section en même temps quest évaluée lactivité
quadriennale des chercheurs travaillant dans ces unités, ainsi que
ceux évalués à deux ans. La grande majorité reçoit un avis «
favorable », pour reprendre la typologie des avis du SGCN, à
lexception des personnes ayant omis de rendre leur rapport et qui
reçoivent un avis « différé ».
Autres dossiers
Les autres dossiers
examinés concernent le renouvellement dun GdR (avis défavorable),
une fusion de laboratoire (avis favorable), lexamen de chercheurs
ayant rendu leurs rapports en retard (4 avis favorables, 1 différé),
les reconstitutions de carrière de nouveaux recrutés (7 dossiers),
un changement de laboratoire (2 avis favorables), des changements de
directeurs (2 avis favorables), un changement de section dun
laboratoire (devra repasser à la session dautomne pour des raisons
administratives).
Discussion sur la
candidature comme membre élu C
Une personne est candidate au siège laissé vacant par le décès de
Kamal Quotb et devant être attribué par cooptation : M. Abel Haidoux
(Montpellier). Son profil semble éloigné des thématiques de la
section 04. Sa candidature est repoussée par un vote (18 voix
contre, 1 abstention). Un nouvel appel à candidature sera lancé.
Médailles
La section propose Yann Mairesse du CELIA pour la médaille de bronze
et Xavier Garbet du CEA pour la médaille dargent.
Motion
Une motion sur la mise en place des primes dexcellence scientifique
est adoptée à lunanimité.
Rapport de conjoncture
Le point est fait sur la rédaction du rapport de conjoncture, dont
le bouclage semble ne plus être une priorité des conseils
scientifiques de département en fin de mandat.
PV session automne
Le procès-verbal de la session dautomne 2009 est adopté à
lunanimité.
Différés
Les dossiers dont lexamen est différé à lautomne pourront être
déposés par les personnes concernées du 26 juillet au 8 septembre.
Un rappel de leurs obligations statutaires leur sera fait par les
services du SGCN.
Mise en uvre
Sandrine Mergirie, assistante de gestion du SGCN assurera la
diffusion des rapports de section qui seront mis électroniquement à
la disposition des intéressés via leur « espace chercheur »
accessible sur le site https://evaluation.dsi.cnrs.fr/eversuite/start.
Les intéressés sont en principe avertis par un message électronique
lorsquune pièce est déposée dans cet « espace chercheur ».
Après approbation, le procès-verbal sera mis en ligne sur le site
web de la section 04.
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