La relaxation des états électroniques très excités de molécules neutres ou chargées est étudiée expérimentalement en se consacrant en particulier aux processus de dissociation consécutifs à l’excitation par un photon VUV. En effet, la fragmentation joue un rôle majeur dans plusieurs objets astrophysiques (atmosphères planétaires, comètes, enveloppes circumstellaires d’étoiles géantes rouges,…) car elle produit des espèces radicalaires très réactives qui sont ensuite impliquées dans des réseaux de réactions chimiques complexes à l’œuvre dans la chimie du carbone ou de l’azote de ces milieux. Le groupe maîtrise plusieurs techniques de détection différentes pour obtenir des informations sur la nature des produits de photodissociation ainsi que sur leur état d’énergie interne. Un effort particulier est fait afin de mesurer de façon absolue des rapports de branchement de photodissociation pour différentes voies de fragmentation, afin d’améliorer les modèles photochimiques de ces milieux astrophysiques. Une retombée très intéressante de cette activité de recherche est la mesure de sections efficaces absolues de photoionisation pour un certain nombre de petits radicaux, car ce sont des données indispensables pour pouvoir extraire des données quantitatives à partir d’un spectres de masse. A noté que des travaux sont aussi réalisés sur un piège à ion (SRMS2) sur la ligne DESIRS du synchrotron SOLEIL afin d’étudier le photo processing d’ions interstellaire et notamment de suivre l’évolution des rapport de branchement entre la fragmentation et l’ionisation en fonction de l’énergie du photon.

Contacts :
Séverine Boyé-Péronne
Bérenger Gans
Ugo Jacovella